Du titre original : Se souvient-il de moi ?
Devant l’acharnement des épreuves, il arrive que la foi chancelle, vacille et fait entrer messieurs Doutes et Hésitations. C’est vrai que certaines épreuves sont étonnantes par leurs caractères incohérents et agressifs. Elles sont têtues et capricieuses au point où l’on vient à se poser la question de savoir si Dieu ne nous a pas oubliés.
Les Saintes Ecritures enseignent par des textes forts en lumières que d’autres ont subit pire que ce que nous traversons et ont gardé la foi. Christ lui-même est un bel exemple de persévérance. Il souffrit au point où les observateurs le considérèrent comme abandonné de Dieu[1] ! Heureusement Dieu se souvenait de lui et avait des projets glorieux à travers ce qu’il supportait. Ce qui est exactement le cas pour nos vies. Dieu se souvient de nous et c’est dans la mort de Christ que nous devons nous remettre[2], afin de ressusciter en gloire et refléter la sainteté de son nom, que ce soit dans la vie présente, que ce soit dans celle à venir. L’épitre aux hébreux rapporte des cas extrêmes où les frères subirent l’impensable mais tinrent fermes[3].
Dieu est souverain et c’est bien souvent après le triomphe qu’il accorde la compréhension de ce qu’on a vécu. D’aucuns par exemple se pensaient oubliés, abandonnés, jusqu’au jour où Dieu ouvrit leur entendement et tout à coup ce fut des cris de joie. Non seulement ils comprirent qu’ils participaient aux souffrances du Christ, mais ce qu’ils supportaient dans le calme était apprentissage à la guerre spirituelle. Dieu exerçait leurs mains au combat. En effet, Satan n’a pas été vaincu par autre chose sinon par la croix. Nous le vainquons également par notre persévérance à porter notre croix, sans plainte, sans murmure. Oui, Dieu se souvient bien de nous dans ces vallées obscures et fait une œuvre dont le sens nous sera révélé le lendemain.
L’apôtre Paul dès sa conversion est averti par le Seigneur. «Je lui montrerai ce qu’il doit souffrir en mon nom[4]» ; lui dit le Seigneur. Pendant toutes ses tribulations, il a annoncé le salut aux peuples d’Asie et d’Europe ; ce que nul n’avait fait auparavant. Au bout de sa vie, il pouvait dire «J’ai combattu le bon combat … » ; «La couronne de vie m’est réservée…[5]» ; «Je suis pressé d’aller et d’être avec le Seigneur[6].». Le Seigneur aime ceux qui gardent une foi ardente, sans doutes ni hésitations. Il sait prendre soin de ses enfants. Dieu n’oublie personne à plus forte raison se souvient-Il de ceux qui s’attendent à Lui[7] !
MîngNdém, dit prince du Christ
Toutes les citations sont tirées de la Bible, Version Louis Segond 1910
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[1] Es 53.2-5 : «Il s’est élevé devant lui comme une faible plante, Comme un rejeton qui sort d’une terre desséchée ; Il n’avait ni beauté, ni éclat pour attirer nos regards, Et son aspect n’avait rien pour nous plaire. Méprisé et abandonné des hommes, Homme de douleur et habitué à la souffrance, Semblable à celui dont on détourne le visage, Nous l’avons dédaigné, nous n’avons fait de lui aucun cas. Cependant, ce sont nos souffrances qu’il a portées, C’est de nos douleurs qu’il s’est chargé ; Et nous l’avons considéré comme puni, Frappé de Dieu, et humilié. Mais il était blessé pour nos péchés, Brisé pour nos iniquités ; Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, Et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris. »
[2] Ph 3.8-11 : «Et même je regarde toutes choses comme une perte, à cause de l’excellence de la connaissance de Jésus Christ mon Seigneur, pour lequel j’ai renoncé à tout, et je les regarde comme de la boue, afin de gagner Christ, et d’être trouvé en lui, non avec ma justice, celle qui vient de la loi, mais avec celle qui s’obtient par la foi en Christ, la justice qui vient de Dieu par la foi, Afin de connaître Christ, et la puissance de sa résurrection, et la communion de ses souffrances, en devenant conforme à lui dans sa mort, pour parvenir, si je puis, à la résurrection d’entre les morts. »
[3] He 11.37-38 : «… ils furent lapidés, sciés, torturés, ils moururent tués par l’épée, ils allèrent çà et là vêtus de peaux de brebis et de peaux de chèvres, dénués de tout, persécutés, maltraités, eux dont le monde n’était pas digne, errants dans les déserts et les montagnes, dans les cavernes et les antres de la terre. »
[4] Ac 9.15-17 : «Mais le Seigneur lui dit : Va, car cet homme est un instrument que j’ai choisi, pour porter mon nom devant les nations, devant les rois, et devant les fils d’Israël ; et je lui montrerai tout ce qu’il doit souffrir pour mon nom. Ananias sortit ; et, lorsqu’il fut arrivé dans la maison, il imposa les mains à Saul, en disant : Saul, mon frère, le Seigneur Jésus, qui t’est apparu sur le chemin par lequel tu venais, m’a envoyé pour que tu recouvres la vue et que tu sois rempli du Saint Esprit. »
[5] 2Tm 4.7-8 : «J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. Désormais la couronne de justice m’est réservé ; le Seigneur, le juste juge, me le donnera dans ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement. »
[6] Ph 1.23 : «Je suis pressé des deux côtés : j’ai le désir de m’en aller et d’être avec Christ, ce qui de beaucoup est le meilleur ; mais à cause de vous il est plus nécessaire que je demeure dans la chair. »
[7] He 11.6 : Voir la note N° 211
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